Comment s'est-elle formée?

 

UNE IMAGE AUX CARACTÉRISTIQUES TRÈS SPÉCIALES

1) L'image du Suaire est une image négative

Ceci, on ne l'a découvert qu'en 1898, lors de la première photographie réalisée par Secundo Pia.

 

2) Cette image est tridimensionnelle

Voici comment le Français Vignon* fut le premier à le remarquer:

"Quelque chose a émané du corps et agi sur le drap. Et puisque les creux, sur le Saint Suaire, sont moins énergiquement reproduits que les reliefs, il faut admettre que ce quelque chose travaillait avec une force décroissante à mesure qu'augmente la distance à laquelle le corps pouvait agir sur le linge... L'action décroissait très rapidement à mesure que la distance augmentait et cessait ausstôt que l'écart atteignait environ 1 centimètre."

Le Français Gastineau, en 1974, puis l'Italien Tamburelli, et les Américains Jackson, Jumper et Mottern, en 1976, en ont fait la vérification expérimentale. Ce qu'aucune photo ordinaire de visage ou de corps ne peut donner, la photo du Suaire donne prise à l'analyse du relief.

* Paul Vignon, Le Suaire devant la science, l'archéologie, l'histoire, l'iconographie, la logique. Paris 1939.

 

3) Cette image est isotrope

Normalement, un tableau révèle à l'analyse fine des traits de brosses, de pinceaux, voire de doigts qui ont fait mouvement sur la toile.

Ici, il n'y a rien. Toute l'image est égale, isotrope.

 

4) Cette image est uniformément superficielle

Sur les tableaux, il y a généralement plusieurs épaisseurs de peinture. Ou bien la peinture est diluée par endroits, plus épaisse à d'autres.

Ici, rien de tel. Sur toute l'image, la coloration a la même superficialité, elle atteint seulement la partie supérieure de la fibre. Les intensités sont dues au plus grand nombrte de fibrilles coloriées.

 

5) Il n'y a pas de traces de pigments de couleur

Toutes les analyses cherchant à découvrir des pigments de couleur ont échoué. On n'a trouvé que des traces de sang.

 

 

UNE IMPRESSION MYSTÉRIEUSE

Les scientifiques n'aiment pas le mot "mystère". Pourtant les mystères sont faits pour être explorés. Il arrive bien sûr que l'exploration s'arrête en chemin: c'est le cas pour la formation de l'image du Suaire.

 

De nombreuses hypothèses ont été formulées:

· L'action de vapeurs issues du corps, avec ou sans la coopération de la myrrhe et de l'aloès (les aromates dont parle l'Evangile pour la mise au tombeau du Christ par Joseph d'Arimathie et Nicodème*.

* "Nicodème vint aussi, apportant un mélange de myrrhe et d'aloès d'environ cent livres".

C'est l'hypothèse proposée par Vignon au début du siècle et qui a été longtemps retenue faute de mieux. Mais Jean-Jacques Walter a testé cette hypothèse en réel avec toile de lin et cadavres. Le résultat a été entièrement négatif.

Mais aucune de ces hypothèses ne peut expliquer l'image si nette du visage et des autres parties du corps.

Cependant, il reste à démontrer comment ce jet de protrons aurait pu se produire. A ce sujet l'hypothèse Rinaudo demande un concours de circonstantes tout à fait extraordinaire.

Il faudrait, pour réussir l'image du Suaire, avoir un cadavre de mort récent, le badigeonner en blanc, pour réduire la durée de la pause, qui normalement devrait être de plusieurs jours.

 

 

Conclusion sur la formation de l'image:


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